Les 2APR sont allés voir le spectacle Frères au théâtre Le Passage à Fécamp le mardi 17 octobre. La représentation a commencé à 20H30 et elle a duré 1H20. On s’est retrouvé une heure avant pour pique-niquer à l’Embarcadère.
C’était l’histoire de Mathias et de Camille qui sont 2 frères. Grâce aux archives de la famille (cartes postales, journaux, lettres, documents divers), ils retracent, ils racontent l’histoire de leur grand-père Angel. Celui-ci s’est engagé dans la Révolution espagnole contre le Général Franco de 1936 à 1939, dans la Guerre civile espagnole, puis il a été exilé en France parmi les 500 000 Espagnols exilés. D’un côté, il y avait le Général Franco, il était pour l’ordre et pour la religion chrétienne. De l’autre côté, il y avait les révolutionnaires et les anarchistes qui voulaient changer la société et les conditions de travail, de vie des Espagnols.
On a tout aimé du début jusqu’à la fin : la bombe, les doigts-mitrailleuses, la bataille de sucre, les disputes entre les personnages, les débats entre les comédiens sur scène … On a apprécié la musique espagnole, les jeux de rôle (comme les politiciens français), le bazar sur scène, le sucre qui recouvrait tout … Ensuite, on a adoré la manipulation des objets, les expressions espagnoles, allemandes, italiennes, etc.
On s’est attaché aux personnages au fur et à mesure de la pièce car on était captivés par eux.
Ce qu’on a préféré, c’est la métaphore des personnages et des idées en objets (le chalumeau de pâtisserie pour symboliser les chambres à gaz nazies, les ressorts pour jouer pour symboliser les barbelés des camps, le moulin à café pour représenter le travail à la mine …). Grâce aux objets, on a imaginé la vraie scène.
On a eu un coup de cœur pour les jeux d’ombres projetées sur la scène et les effets spéciaux (fumée, …).
On a aimé le questionnement sur l’identité : qui était vraiment leur grand-père ? Un traitre ou un héros ? Et eux qui sont-ils en tant que descendant, un peu espagnol, un peu français ?
Les acteurs étaient drôles, ils ont fait sauter le 4e mur plusieurs fois en nous interpelant : nous étions un coup des exilés espagnols, un coup la Gestapo ou la police française …
On a ressenti de la surprise, du frisson, de la compassion envers les personnages et leur histoire, de l’énervement et du malaise face à la scène de torture, du plaisir car on a rigolé, etc.
Donia ABASS
Laura AUVRAY
Alexis BAETMANS
Baptiste BEAURAIN
Océane CLERON
Sacha HEBERT
Nicolas JANOSKA